Libre pensée
« La liberté est l'autorisation de n'obéir à aucune autre loi extérieure que celles auxquelles j'ai pu donner mon assentiment » (Kant, note de la 2e section de : « Vers la paix perpétuelle »).
La liberté selon la morale de la vie reprend la définition de Kant en la complétant de cette façon : et qui ne nuit ni à la vie humaine ni à la pérennité de l’espèce.
24/11/07
C’est parce que le libre-arbitre n’existe pas que l’éducation à la morale de la vie est fondamentale pour l’avenir des sociétés et in fine de l’espèce humaine.
24/11/07
L’événement Mai 68 a provoqué une rupture culturelle dont les acquis bénéfiques ont été dévalués et masqués par leur caractère inachevé. Mai 68 s’est déroulé comme un rituel sacrificiel dont le Général De Gaulle a été la victime politique symbolique. Derrière tous les discours se cachait la véritable motivation de cet embrasement, celui de ruiner l’autoritarisme. Avant Mai 68, l’autorité tirait sa légitimité de l’ancienneté et du grade et du sex mâle. L’autorité indiscutable de la tradition imposait une grande rigidité des mœurs. Après Mai 68, l’autoritarisme hiérarchique et machiste a été concurrencé par l’autorité donnée par la compétence. En revanche, si l’autorité de la tradition a elle aussi essuyé un sérieux revers, la tradition, en tant que référence des valeurs, n’a pas été remplacée. Cette lacune désastreuse a altéré profondément les comportements des français jusqu’à aujourd’hui.
24/11/07
31/12/07
La recherche du sens de l’amour et par conséquent des choix dans sa pratique relève de la morale.
La morale est un commandement pour les croyants mais pas pour les agnostiques.
Pour l’agnostique, la morale est la science de la préservation de la vie individuelle et de la pérennité de l’espèce humaine. Elle signale les limites au-delà desquelles on porte atteinte à la survie, à l’épanouissement de la vie et à la pérennité de l’espèce humaine. C’est ainsi que se définissent le bien et le mal. Ce projet de préservation inscrit dans la biologie de tous les êtres vivants se prolonge dans la culture à travers la morale. Alors que dans la nature vivante, la vie se manifeste par une organisation des échanges essentiellement biologiques, dans la culture, la survie des hommes est dépendante des échanges d’informations. La Morale de la vie est la science des échanges immatériels.
On déduit ainsi des échanges, pour qu’ils soient productifs, les valeurs morales que la tradition (religieuse) a mises en évidence d’une façon empirique, (Sincérité, honnêteté confiance, courage…), mais qu’on peut justifier rationnellement. Ces valeurs ont pour fonction de favoriser la quantité, la qualité et la diversité des flux d’échanges dans le projet de protéger l’espèce humaine que seule la liberté individuelle (autonomie relative) permet d’élever au plus haut niveau.
Le désir fusionnel de l’amour invite à la réalisation des échanges physiques et mentaux dans une application délicieuse de la morale. Débit et diversité des flux par le don total réciproque. Qualité des flux par le désir de protection de l’autre.
Si l’amour est l’ultime aspiration de tout être humain, c’est bien parce qu’il représente la condition idéale de protection de la vie inscrite dans la biologie de chacun.
Malheureusement, faute d’éducation, à l’ère de la rationalisation, les hommes en sont toujours à vivre empiriquement les relations entre eux et avec le monde. Les définitions contradictoires de l’amour et l’incohérence de la finalité des activités économiques en sont la preuve.
La décadence de la laïcité se manifeste par sa conception d’une liberté morale seulement limité par la loi. En refusant d’affirmer son adhésion aux valeurs de la morale de la vie et par voie de conséquence de les transmettre par l’éducation, elle offre au prosélytisme religieux, un quasi-monopole de l’éducation morale.
10/12/08
La morale est un commandement pour les croyants mais pas pour les agnostiques.
Pour l’agnostique, la morale est la science de la préservation de la vie individuelle et de la pérennité de l’espèce humaine. Elle signale les limites au-delà desquelles on porte atteinte à la survie, à l’épanouissement de la vie et à la pérennité de l’espèce humaine. C’est ainsi que se définissent le bien et le mal. Ce projet de préservation inscrit dans la biologie de tous les êtres vivants se prolonge dans la culture à travers la morale. Alors que dans la nature vivante, la vie se manifeste par une organisation des échanges essentiellement biologiques, dans la culture, la survie des hommes est dépendante des échanges d’informations. La Morale de la vie est la science des échanges immatériels.
On déduit ainsi des échanges, pour qu’ils soient productifs, les valeurs morales que la tradition (religieuse) a mises en évidence d’une façon empirique, (Sincérité, honnêteté confiance, courage…), mais qu’on peut justifier rationnellement. Ces valeurs ont pour fonction de favoriser la quantité, la qualité et la diversité des flux d’échanges dans le projet de protéger l’espèce humaine que seule la liberté individuelle (autonomie relative) permet d’élever au plus haut niveau.
Le désir fusionnel de l’amour invite à la réalisation des échanges physiques et mentaux dans une application délicieuse de la morale. Débit et diversité des flux par le don total réciproque. Qualité des flux par le désir de protection de l’autre.
Si l’amour est l’ultime aspiration de tout être humain, c’est bien parce qu’il représente la condition idéale de protection de la vie inscrite dans la biologie de chacun.
Malheureusement, faute d’éducation, à l’ère de la rationalisation, les hommes en sont toujours à vivre empiriquement les relations entre eux et avec le monde. Les définitions contradictoires de l’amour et l’incohérence de la finalité des activités économiques en sont la preuve.
26/02/08
La décadence de la laïcité se manifeste par sa conception d’une liberté morale seulement limité par la loi. En refusant d’affirmer son adhésion aux valeurs de la morale de la vie et par voie de conséquence de les transmettre par l’éducation, elle offre au prosélytisme religieux, un quasi-monopole de l’éducation morale.
10/12/08
L’acquisition de la morale à l’instar des langues est à la fois le fruit du conditionnement
de l’éducation et un apprentissage intellectuel par l’enseignement. Ces deux formes d’acquisition sont complémentaires. Bien que l’éducation soit plus importante que l’enseignement, la
maîtrise intellectuelle de la morale permet d’exploiter au mieux l’espace de liberté que la morale délimite.