19 – Le fondement du plaisir

Publié le par Ya Santal

  Nous sommes organisés biologiquement pour éprouver du plaisir à protéger notre vie et tout ce qui contribue à la pérenniser.
 L’existence des espèces résulte de ce mécanisme. Dans l’espèce humaine, ce plaisir s’exprime notamment dans la pulsion qui pousse les parents à élever leurs enfants et le plus souvent à sacrifier leur vie pour eux indépendamment de toute croyance religieuse. Ce plaisir va au de là du plaisir de la protection de leur propre vie. C’est un comportement inné.
  Ainsi, toutes les actions qui vont dans le sens de la pulsion de vie engendrent du plaisir ou au moins un sentiment de satisfaction ou de soulagement. Le succès des donations et du bénévolat s’expliquent par ce besoin naturel d’éprouver du plaisir dans la protection de la vie en général. Le bénévolat n’est pas une forme d’héroïsme mais la simple recherche d’un plaisir naturel. L’entrave culturelle à la pratique bénévole qui s’exerce sur les citoyens dans notre culture de l’argent par la valorisation de la vénalité est une des origines de la souffrance contemporaine.
  Certaines cultures traditionnelles, religieuses et aujourd’hui, la culture de l’argent font obstacle à la diversité et à la fluidité des échanges non-marchands. Cette liberté limitée atrophie les capacités protectrices des individus qui tentent par la consommation marchande à combler  le déficit de plaisir que la diminution des échanges non-marchands entraîne.

Publié dans Les valeurs morales

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