60 - L’autorité
Dans les sociétés industrielles, on observe un effritement continu de l’autorité des adultes sur les jeunes générations.
Les valeurs de la tradition et celles du libéralisme manquent de visibilité. L’autorité incapable d’être l’affirmation de certitudes éthiques est battue en brèche par la revendication de la liberté sauvage du libéralisme.
Les adultes sont tiraillés entre l’intuition de la nécessité de faire respecter certaines valeurs traditionnelles et la permissivité que suggère la notion actuelle de la liberté. La définition de cette valeur fondamentale qu’est la liberté, absente du contenu de l’enseignement et de l’éducation s’impose par la seule pratique coutumière d’une culture modélisée par la morale de l’argent.
La perception empirique des valeurs traditionnelles face à la rationalité des valeurs libérales, jette le trouble dans l’esprit des adultes, fragilise leur conviction et empêche des comportements d’autorité clairs.
Faute de reconnaissance de leur statut d’élève à initier, les jeunes profitent du désarroi des adultes pour affirmer leur autorité. Une affirmation d’autant plus aisée qu’elle est soutenue par la publicité qui les valorise aux dépens des adultes. L’enfant est ainsi utilisé par la publicité comme cheval de Troie dans la famille consommatrice. En sapant l’autorité parentale la publicité s’allie avec les jeunes aux détriments des parents.
Les jeunes avides de reconnaissance jouent avec les seules règles de vie qu’on leur propose, celles des médias. La valorisation par l’argent conduit à un conformisme qui est devenu un obstacle supplémentaire et quasi insurmontable à l’autorité des parents et des éducateurs.
La dissolution des moeurs de la société libérale, par réaction, prépare le terrain aux morales religieuses puritaines des sectes américaines si actives sur le terrain. La soumission à la morale de l’argent nous conduit vers l’asservissement religieux.
Les valeurs de la tradition et celles du libéralisme manquent de visibilité. L’autorité incapable d’être l’affirmation de certitudes éthiques est battue en brèche par la revendication de la liberté sauvage du libéralisme.
Les adultes sont tiraillés entre l’intuition de la nécessité de faire respecter certaines valeurs traditionnelles et la permissivité que suggère la notion actuelle de la liberté. La définition de cette valeur fondamentale qu’est la liberté, absente du contenu de l’enseignement et de l’éducation s’impose par la seule pratique coutumière d’une culture modélisée par la morale de l’argent.
La perception empirique des valeurs traditionnelles face à la rationalité des valeurs libérales, jette le trouble dans l’esprit des adultes, fragilise leur conviction et empêche des comportements d’autorité clairs.
Faute de reconnaissance de leur statut d’élève à initier, les jeunes profitent du désarroi des adultes pour affirmer leur autorité. Une affirmation d’autant plus aisée qu’elle est soutenue par la publicité qui les valorise aux dépens des adultes. L’enfant est ainsi utilisé par la publicité comme cheval de Troie dans la famille consommatrice. En sapant l’autorité parentale la publicité s’allie avec les jeunes aux détriments des parents.
Les jeunes avides de reconnaissance jouent avec les seules règles de vie qu’on leur propose, celles des médias. La valorisation par l’argent conduit à un conformisme qui est devenu un obstacle supplémentaire et quasi insurmontable à l’autorité des parents et des éducateurs.
La dissolution des moeurs de la société libérale, par réaction, prépare le terrain aux morales religieuses puritaines des sectes américaines si actives sur le terrain. La soumission à la morale de l’argent nous conduit vers l’asservissement religieux.